L’IMPORTANCE DU CHO « CHIEF HAPPINESS OFFICER »

par Stéfanie Rochford, CRHA

Le rôle du CHO, ou le «responsable du bonheur », n’a jamais été aussi important que maintenant.

 

Dans cette période de pandémie et de crise mondiale inédite, sa contribution et son importance est cruciale au maintien et à la survie des entreprises, et pour retenir les employés en poste.

Malgré ses responsabilités qui s’apparentent à celles du vice-président, développement organisationnel, le CHO joue un rôle transversal et est aussi membre de la haute direction qui intervient au niveau stratégique.

Shawn Achor, auteur du livre à succès « The Happiness Advantage », indique que 75% de votre succès est lié à votre optimisme, le support de votre réseau social et à la capacité à gérer le stress comme un défi.

 

« Your brain at positive is 31% more productive than your brain at negative, neutral or stressed. »

Shawn Achor, The Happiness Advantage

 

Apparu dans les années 2000 dans Silicon Valley en Californie, le concept de CHO a été créé par Chade-Meng Tan qui s’est nommé « Jolly Good Fellow » à Google. Nous retrouvons maintenant des CHO à Facebook, SAP, Amazon, McDonalds, Zappos, ainsi que dans plusieurs start-up et PME.

Gabriel Campeau, CEO de CHO SVP, indique que le rôle primordial du CHO est d’abord de développer le lien de confiance avec les employés puisque celui-ci est aussi membre de la haute direction. Il ajoute que « le défi principal du CHO n’est pas d’être perçu comme un espion de la haute direction et doit agir de bonne foi avec les employés. »

Nous attendons encore une émergence de CHO au Québec et au Canada, mais sa popularité est de plus en plus importante et représente une valeur ajoutée malgré le titre:

1    Attirer les candidats

2    Augmentation du taux de rétention

3    Augmentation de la productivité

4    Employés plus engagés

5    Contribue au travail d’équipe transversal

6    Facilitateur dans une culture multigénérationnelle et multiculturelle

7    Augmentation de la marque employeur

Nonobstant la pandémie mondiale, il ne faut pas oublier que nous vivons aussi dans un contexte de pénurie de la main d’oeuvre.

Bonheur et productivité vont de pair, d’autant plus qu’il existe maintenant un « KPI du bonheur ». Investir dans le capital humain et offrir le bien-être est un avantage concurrentiel dans un marché très compétitif!